Mouvement anti-Ahmadiyya en Islam
Décembre 2000

 

« …Je dois dire, devant Dieu et devant les hommes que plus j’examinais à fond les prétentions et tendais à montrer leurs références, plus je découvrais que la mission Ahmadiyya est en train de tromper le monde et de jouer sur l’ignorance de beaucoup de leurs adeptes » (Dr. Baligun)

Dans une série d’articles publiés au Nigeria en 1974, le Dr. Ismaïl A.B. Balogun, un Chef Ahmadi de haut rang, réfuta les principes du Mouvement Ahmadiyya et dénonça publiquement le mouvement dans lequel il est né et il a été élevé. Un Professeur des études Islamiques et de la littérature arabe à l’Université d’Ibadan, au Nigeria, le Dr. Balogun avait consacré sa vie à la cause du Mouvement Ahmadiyya et a été élevé dans les rangs pour en devenir un principal porte-parole et un ambassadeur. Pour toutes les années, ses discours émotifs et bien articulés avaient conquis beaucoup de jeunes Ahmadis. Similairement, son départ public, la secousse et les disputes qui suivirent occasionnèrent à beaucoup d’individus instruits de réaliser la vérité et d’abandonner le Mouvement Ahmadiyya.
 

Dieu accepte le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent. Voilà ceux de qui Dieu accueille le repentir. Et Dieu est Omniscient et Sage  ( Le Saint Coran, An-Nisa, 4 :17)

Ensuite le Dr. Balogun soutint la raison de son retrait du Mouvement Ahmadiyya et rassembla les réunions contradictoires qui s’ensuivirent dans un livre intitulé « Islam contre Ahmadiyya au Nigeria ». Dans ce livre, le Dr. Balogun révèle comment lui, tout comme beaucoup d’autres individus hautement instruits, avait par mégarde accepté le Mouvement Ahmadiyya en dehors de la fidélité de ses parents, de faux enseignements disséminés, propagés par les méthodes divisionnistes de la conduite des missionnaires Ahmadi pakistanais, et d’autres raisons subjectives qui ont plus à voir avec l’esprit du culte qu’avec la vérité du Mouvement Ahmadiyya.

Le Dr Balogun raconte dans son livre sa foi aveugle en les missionnaires Ahmadi pakistanais

« Dans mon enfance, j’ai été amené à vénérer les missionnaires Ahmadiyya indo- pakistanais qui ont guidé et contrôlé nos activités religieuses. Quand la mission est venue à nos aînés et, par nos aînés à nous , nous crûmes tout ce qu’ils nous racontèrent à cause de la foi implicite, de la confiance aveugle que nous avions en eux.

Leur prédication nous parut plausible et nous acceptâmes leurs arguments de bonne foi. Ils firent allusion aux livres islamiques afin de confirmer, d’appuyer leurs prétentions et nous admîmes les références sans les recouper à cause de notre confiance en eux.

Leur méthode était de nous aliéner contre les Musulmans orthodoxes en qui ils trouvaient à redire à la façon dont ils pratiquaient l’Islam. Les missionnaires prétendaient nous présenter « Le vrai Islam » au nom du Mouvement Ahmadiyya.

Ils gravaient maintes fois dans notre esprit que l’opposition tenace que les Ahmadis enduraient, subissaient en Inde avant la division et ensuite au Pakistan, était la preuve concluante de la vérité du Mouvement Ahmadiyya. Après tout, aucun prophète n’est facilement accepté dans sa propre ville ou en son pays. Ceci nous parut également plausible, et ainsi nous les suivîmes avec une confiance sans mélange »
(« Islam contre Ahmaddiyya au Nigeria » p. 85-86).

Sur un quart du siècle passé, le Dr. Balogun identifia avec justesse la stratégie employée par les missionnaires Ahmadis pakistanais de niveau supérieur pour égarer les ignorants. Non seulement les missionnaires ne font ouvertement pas connaître au public une image complète de leur doctrine et de leur histoire, mais aussi ils déforment activement les enseignements de l’Islam, et essayent d’exacerber et d’accentuer la division sectaire (sur les sectes) entre certains Musulmans ignorants.

Le Dr. Balogun mentionne :

« Quand bien même le Mouvement Ahmadiyya aurait été depuis près de 60 ans dans ce pays, je me permets de dire que jusqu’ici la vaste majorité des adhérents de l’organisation, dans le Mouvement aussi bien que dans la Mission, sont encore dans le noir sur les détails de sa doctrine aussi bien que son but. Par exemple, c’était seulement très récemment quand la tenace opposition au Mouvement Ahmadiyya commençait à élever sa tête dans ce pays, que certains Ahmadis de rang élevé surent pour la première fois que Ghulam Ahmad prétendait être un prophète ». (« Islam contre Ahmadiyya au Nigeria », p. 3)

[Le fait que les Ahmadis cachaient leur vraie doctrine aux membres en grande partie est] évident car quand l’un des jeunes instruits Musulmans nigérians qui originairement invita le Mouvement ici, se rendit en Grande Bretagne pour de nouvelles études et là, entra en contact avec des Ahmadis indiens qui résidaient alors en Grande Bretagne, il fit ses études de première main et rentra au pays uniquement pour annuler son adhésion du Mouvement. C’était le feu Al-Hadj L.B. Ahusto de mémoire bénie » (Ibid. p. 2)

En effet, depuis leur commencement, la direction du Mouvement Ahmadi avait employé des méthodes bien prouvées des missionnaires chrétiens pour aliéner les ignorants des Musulmans bien informés et sincères et ainsi accroître leurs propres membres. Seulement, ils savent trop bien que les descendants des gens dupés d’une manière ou d’une autre pour joindre leur organisation sont généralement moindres à renier leur adhésion, même quand ils viennent à découvrir la vérité.
 

C’est qu’ils ont trouvé leurs parents dans l’égarement, et les voilà courant sur leurs traces. En effet, avant eux, la plupart des anciens se sont égarés.  (Le Saint Coran, As-Saaffat, 37:69-71)

Le Dr Balogun mentionne que quand, en 1974, le Gouvernement pakistanais et la Ligue Islamique Mondiale déclarèrent le Mouvement Ahmadiyya être un groupe anti-islamique, il se mit sérieusement à défendre le Mouvement dans lequel il est né et à prouver la véracité du Mouvement Ahmadiyya. Cependant, sa recherche complète et pleine d’érudition dans les enseignements de la direction du Mouvement Ahmadiyya dépendra d’un enchaînement fâcheux de supercherie et le laissa sans une autre alternative que celle de dénoncer le Mouvement Ahmadiyya. Ce verdict est même plus significatif lorseque le Dr.Balogun, quand-même bien un Ahmadi de haut niveau et un érudit des Etudes Islamiques, il s’était laissé lui-même dans l’ignorance pour plus de quarante ans au sujet de la vérité sur le Mouvement Ahmadiyya.

Quant aux prétendues références fournies par les Missionnaires Ahmadi, tirées du Qur’an des Hadiths et des écrits des personnalités Musulmanes pour confirmer leurs prétentions, le Dr. Balogun écrit :

« Mon but (en faisant des recoupements des références présentées par les ahmadis) était réellement, à vrai dire, de m’affermir moi-même contre toute opposition au Mouvement Ahmadiyya. En tant qu’érudit universitaire, j’étais conscient que ma déclaration en faveur du Mouvement Ahmadiyya doit être appuyée avec d’authentiques références puisées aux sources islamiques.

Dans mon recoupement des références des missionnaires du Mouvement Ahmadiyya, mes conclusions, cependant, avait été plutôt décevantes…

Je dois dire devant Dieu et devant les hommes, que plus j’examinais à fond les prétentions et tendais à montrer leurs références, plus je découvrais que la mission Ahmadiyya est en train de tromper le monde et de jouer sur l’ignorance de beaucoup de ses adeptes.

Dans beaucoup de cas, ils citent des auteurs (les érudits) qui sont explicitement opposés sur les idées du Mouvement Ahmadiyya ; mais, aussi habilement citent-ils qu’ils donnent souvent l’impression que les auteurs soutiennent les points de vue du Mouvement Ahmadiyya…

C’est seulement en allant aux références de la source et en lisant ce que les Ahmadis ont cité dans le contexte dans lequel ils sont opposés que le lecteur et le chercheur, après que la vérité leur soit apparue, réaliseront à quel point les missionnaires Ahmadis pakistanais essaient de tromper le monde « (Sunday Sketch, Nigeria, Sept. 29, 1974; ibid., p. 86-87).

La recherche extensive du Dr. Balogun dans les livres originaux et authentiques Islamiques a amplement rendu clair que les fondateurs et dirigeants avaient activement et sciemment fait recours à la supercherie pour égarer les ignorants.

Dans son livre, le Dr. Balogun relève ces conclusions :

« Il est clair d’après la citation que la mission n’a retenu que ce qu’ils ont pensé avoir supporté leurs vues erronées d’un commentaire qui, pris ensemble, est explicitement opposé à leurs vues ceci dans le but de donner l’impression que l’auteur soutient leurs idées.

Dans les milieux instruits, un tel acte est une distorsion errante d’un point de vue d’une pensée de l’auteur. Il contredit la loi internationale des droits d’auteur. Il est, en effet, inacceptable aussi bien que inconvenant d'une mission qui veut qu'elle soit prise sérieusement.

Du point de vue Islamique c’est un acte abominable. Considérez, par exemple, le Coran 2:59 (aussi 7:162) qui dit : « Les injustes, parmi eux changèrent en une autre, la parole qui leur était dite. Alors, Nous envoyâmes du ciel un châtiment sur eux, pour le méfait qu’ils avaient commis » . Une nourriture de réflexion en effet pour les Ahmadis . (Sunday Sketch, Nigeria, Sept. 29, 1974; ibid., p. 91-95).

Seuls forgent le mensonge ceux qui ne croient pas aux versets d’Allah ; et tels sont les menteurs. ( Le Saint Coran, 16 : 105)

Après sa renonciation publique, le Dr. Balogun devint le sujet des attaques et des réponses de la part de beaucoup de missionnaires Ahmadi aînés. Par exemple, Molvi Ajmal Shahid, le Chef d’alors du Mouvement Ahmadiyya au Nigeria, fournit une réponse extrêmement courte dans laquelle il exprimait sa consternation à la « mort spirituelle d’un frère (ibid. p. 97) » et Moulvi Naseen Saili, le Chef Missionnaire Ahmadiyya pour l’Afrique de l’Ouest, confirma que le Dr. Balogun avait abandonné le Mouvement Ahmadiyya en faveur de l’Islam (ibid. p. 99) ; cependant, d’autres missionnaires Ahmadiyya demandèrent ses motifs à son retrait public du Mouvement.

En clarification, le Dr. Balogun, qui pendant des années s’était familiarisé avec la stratégie de la conduite Ahmadi pour discréditer ceux qui ont renoncé au Mouvement Ahmadiyya, répondit :

« J’aurais pu lever tous les points ensemble dans cet article. (ex : la conduite du Mouvement Ahmadi Pakistanais) intérieurement sans aucune publicité ; mais l’expérience m’a montré qu’une telle censure vaudra la critique soit d’un boycottage à long terme, ou soit une excommunication définitive et sur-le-champ. Ainsi, aucun autre membre ne sera préparé pour l’écouter…J’ai énoncé mon point de vue, Allah est mon Témoin, purement à cause de ma conscience de la responsabilité obligatoire envers mes compagnons musulmans nigérians en particulier, et le monde islamique en général. Mon intention n’est pas de m’opposer au Mouvement Ahmadiyya ; j’ai vécu dans le Mouvement assez longtemps pour en avoir une douceur dans mon cœur . Mais néanmoins, toutes les fois qu'une divergence d'opinion s'elève entre Islam et Ahmadiyyah, il m'incombe de me déclarer en faveur de l’Islam sans mâcher mes mots ». ( Sunday Times, Nigeria, Jan. 20, 1974; ibid., p.17).

Nous espérons que les personnes qui auraient joint le Mouvement Ahmadiyya par erreur, reconsidèrent leur position dans la lumière de toute l’évidence découverte par le Dr. Balogun. Puissent ceux qui ont été touchés par le Miracle du Saint Coran et les enseignements du dernier Prophète Muhammad (S.A.W.) exhiber leur loyauté à Allah (S.W.T) et à Son dernier Messager (S.A.W) ou à tous ceux dont la déception et le mensonge ont été continuellement exposés?
 

Ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d’Allah et se sont mis dans le clan opposé au Messager après que le droit chemin leur fut clairement exposé, ne sauront nuire à Allah en quoi que ce soit. Il rendra vaines leurs œuvres. (Le Saint Coran, Muhammad, 47:32 )

Les citations sont tirées de : L’Islam contre Ahmadiyya au Nigeria, publiées par Sh. Muhammad Ashraf, Kashmiri Bazar, Lahore, Pakistan.
 

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