Mouvement anti-Ahmadiyya en Islam
Décembre 2000

Les acolytes de l'Europe
Par B.A. Masri
- édition internet - traduit de l'anglais -

 
12 janvier 1998

Chers frères et sœurs en Islam,
Assalam Alaykum Warahmatullah Wabarakatuh.

Le Qadianisme connu aussi comme Mirzaiyyat/Ahmadiyyat, est devenu aujourd’hui un sujet de controverse. A travers le monde, les musulmans se mobilisent pour combattre ce faux mouvement au sein de l’Islam. Pourquoi est-il ainsi ? Pourquoi notre opposition est-elle devenue si intense au cours de ces dernières années ? Souvent, je suis interrogé par les jeunes : pourquoi nos sentiments contre Mirzaiyyat/Ahmadiyyat sont-ils tellement forts, alors que l’Islam enseigne la tolérance et la patience pour des sujets de différences théologiques ?

Particulièrement, les générations actuelles bien éduquées pensent que nous devrions avoir la même attitude comme envers d’autres religions et autres doctrines qui vigoureusement s’opposent à la doctrine islamique. Par exemple, il y a des religions qui croient que certains prophètes sont des fils de Dieu, d’autres qui enseignent l’adoration des créatures (par exemple des animaux) et d’autres encore qui ne croient même pas en l’existence de Dieu. Mais, malgré toutes ces discordances dans les croyances, nous les tolérons. D’autres musulmans pensent qu’il serait mieux de laisser les Mirzais suivre leur propre voie, comme ils l’entendent. Dans le but de comprendre toutes ces implications et plusieurs autres questions similaires, nous avons creusé en profondeur dans la compréhension de la véritable nature de cette secte.

Est-il réellement un mouvement de réforme au sein de l’Islam comme il le prétend ? Ou est-elle seulement une fraude pieuse au nom de l’Islam ?

Au cours des premières années du Qadianisme,il y a environ 100 années, nos ulémas ne se sont pas beaucoup alarmés au sujet de cette fausse et frauduleuse doctrine que ce secte avait commencé à greffer dans le corps de la Théologie Islamique et du Shariah sous prétexte de réforme. Ils espéraient que cette corruption ou FITNA allait se dissiper de mort naturelle, de la même façon que beaucoup d'autres fiascos semblables qui étaitent apparus au nom de l'Islam dans le passé, ont abuti à rien. Mais, plus le temps passait, plus ils réalisèrent que le mouvement n’était pas de ce que l’œil voyait et qu'il était plus sinistre que ce qu’il paraissait (être).

A la longue, il devint clair aux musulmans que les Qadianis avaient le patronage bénévolent du Raj Britannique. A cette époque, le gouvernement colonial de l’Inde considérait les musulmans comme une ménace perpétuels et potentiels. Il était seulement 35 années plus tôt que le Muslims avait effectué une révolte qui avait été proche de la victoire et qui fut connue sous le nom de « La Révolte de 1857 ».

L’Administration britannique vit dans les Qadianis, des collaborateurs efficaces pour détruire le cadre doctrinal établi de l’Islamn, et elle comença à les supporter. C'est dans de telles circonstances que nous voyons dans la littératine Qadiani des volumes de publications qui prêchent la loyauté au gouvernement britannique. Ils sont même allés autant que déclarer que cette allégeance au souverain britannique était une obligation religieuse pour les musulmans de l’Inde. En support à cette « Fatwa », ils citent le verset du Saint Qur’an qui recommande aux musulmans d’obéir à ceux qui détiennent le pouvoir, c’est-à-dire le gouvernement britannique dans le cas de l’Inde. Cependant, en citant ce verset, ils ignorent la condition fixée par le Qur’an-e-Majeed que les souverains doivent être de parmi nous, c’est-à-dire des musulmans.

Ce n’est pas seulement au cours des premières années que le Qadianisme a joué le rôle d’acolytes du pouvoir colonial. Tout au long de son histoire, le mouvement s’était secrètement coalisé aux forces ennemies. Ce n’est plus un secret aujourd’hui que dans l’actuelle lutte internationale pour l’hégémonie surtout dans le Moyen Orient, les Qadianis ont offert leurs services de mercenariat aux ennemis des nations islamiques. Certains musulmans sont impressionnés par l’organisation (apparente) de cette secte et par leur prétention exagérée dans l’ouverture des maisons de mission dans différents pays. Peu sont ceux qui savent que ce sont en réalité des centres d’espionnage sous la couverture des missions chargées de la prédication (Dawah) (Tabligh). A ce sujet, même le public qadiani n’est pas informé de ce qui se trame dans les coulisses. On leur donne l’impression que tout ce progrès est rendu possible grâce à leurs donations. Alors qu’en réalité, des sommes énormes sont versées au mouvement qadiani par des pays dont les intérêts idéologiques, doctrinaux, politiques et économiques sont en jeu dans les pays islamiques. Les ennemis de l’Islam ont trouvé dans les Qadianis des partisans bien disposés et des espions efficaces. Leur travail est ainsi rendu facile parce qu’ils oeuvrent sous le manteau de l’Islam et sont acceptés comme une secte de l’Islam par les non-Musulmans.

Vous avez-vous jamais demandé pourquoi il est devenu si facile ces dernières années aux Qadianis d’émigrer dans les pays européens et aux Etats-Unis, alors que les restrictions migratoires pour d'autres deviennent de plus en plus plus rigoureuses?

J’ai mentionné a début que le conflit entre Musulmans et Qadianis est principalement dû à leur prétention hypocrite d’appartenir à l’Islam. Laissez-moi vous assurer que ce n’est pas cause de l’intolérance ou par un faux dogmatisme. S’ils se déclaraient une nouvelle religion autre que l’Islam, nous cesserions de les attaquer et nous leur réserverions le même traitement comme envers d’autres religions, c’est-à-dire la tolérance. Nous avons des différences doctrinales avec d’autres religions mais malgré que certaines de ces différences sont fondamentales, nous essayons de les resoudre par le dialogue amical et la bonne grâce.

Cependant, nous ne pouvons pas considérer comme un petit mensonge quand un imposteur prétendant être un de nous, commence à déformer et à s’attaquer aux principes fondamentaux de notre foi. Laissez-moi donner quelques exemples :

Le concept de la finalité de la prophétie en Islam est original et sans précédant dans l’histoire des religions révélées. Nous sommes enseignés qu’il n’y a pas eu de période au cours de laquelle Dieu n’a pas envoyé de messager pour le développement spirituel et la guidée des êtres humains. C’est un des piliers de la foi en Islam. Les musulmans croient en la mission de tous les messagers d’Allah. Ce concept est basé sur le principe que Dieu a révélé sa guidée pour développement spirituel des êtres humains, graduellement, peu à peu, à travers un processus qui cadre avec la capacité intellectuelle des gens au cours de différentes époques. Ce processus de révélation progressive à travers des messagers successifs allait ainsi jusqu’à ce que l’homme avait atteint la maturité intellectuelle, c’est-à-dire capable de conceptualiser les hautes vertus. C’est alors que Dieu compléta la loi que nous appelons SHARIAH à travers le Prophète Muhammad (S.A.W). Conformément à ce précepte, les musulmans croient fermement qu’il n’y a pas d’autre prophète après le Prophète Muhammad (S.A.W). Et si quelqu’un prétend l’être, il est considéré comme un fou, un imposteur ou un hypocrite.

Lorsque Mirza Ghulam Ahmad de Qadiani avait annoncé sa prétention d’être un prophète, envoyé par Dieu comme le Messie promis, la communauté musulmane s’était prononcée en qualifiant Mirza d’hérétique. Comme je l’ai dit avant, cette SEDITION THEOLOGIQUE ou FITNA en Islam aurait été étouffée dans l’œuf, n’eût été le soutien du gouvernement britannique. Et aujourd’hui, c’est grâce encore au support financier que le mouvement reçoit en provenance de quelques pays anti-musulman que les Qadianis organisent leurs campagnes.

En dépit du fait qu’il y a plusieurs écoles de pensée en Islam, les différences se limitent aux sujets secondaires d’interprétation. Il n’y a pas de désaccord au sujet de grands principes fondamentaux de la foi. Deux choses ont contribué à cimenter la fraternité musulmane et à la continuité du message :

  1. Premièrement, c’est la finalité du Qur’an-e-Majeed comme Parole révélée d’Allah.
  2. Deuxièmement, la finalité de la prophétie de Hadhrat Muhammad (S.A.W) comme le Dernier Messager d’Allah.
Vous secouez ces deux pierres angulaires et tout l’édifice s’écroule. Ainsi, il est évident que la personnalité de Muhammad (S.A.W) comme sceau des prophètes est le pivot autour duquel le système islamique et la fraternité universelle de la communauté oscillent. C’est pourquoi, toutes les fois que les adversaires de l’Islam planifient de s’attaquer aux racines de l’Islam, ils commencent par mettre en doute la véracité du Qur’an-e-Majeed et diffament la personnalité du Saint Prophète (S.A.W).

Nous sommes habitués à de telles attaques externe et nous savons comment les traiter. Le véritable problème surgit quand c’est quelqu’un au sein de l’Islam qui commence à attaquer, comme les Qandianis le font. On peut parer à tout danger quand on le voit venir ; mais si on est plus exposé, pris d’inconscience, on peut être mordu par un serpent dans l’herbe. Et c’est ce qui est arrivé à certains de nos musulmans.

Quand Mirza Ghulam Ahmad avait créé le Mouvement Ahmadiyyat, les musulmans en Inde traversaient une période très difficile. Les missionnaires chrétiens venaient de lancer une grande campagne de reconversion parmi les musulmans. De même, les Hindous menaient une campagne similaire à travers un mouvement dénommé « SHUDHI ».

Au sommet de toutes ces attaques, le gouvernement britannique continuait de poursuivre sa politique d’affaiblir les musulmans. C’est dans ce climat de frustration que Mirza Ghulam Ahmad Qadiani surgit. Dans ses premiers écrits, il ne faisait pas allusion à sa prétention d’être un prophète et un messie promis.

Je suis né à Qadiani en 1914 et j’ai passé mon enfance parmi ce peuple. Je connais à partir de mes observations personnelles que nombreux parmi ceux qui se sont joints au mouvement au début étaient des musulmans honnêtes et sincères et qui avaient teny pour vrai que c'était un mouvement de réforme dans l'Islam.

Cependant, avec le progrès et la popularité dont il jouissait, des prétentions grandioses commençaient à être mis en circulation l’une après l’autre de manière progressive et secrète de sorte qu’aujourd’hui la 3e et la 4e générations de Qadianis n’ont pas de soupçons de quelle manière ils ont été dupés. Ils ne savent même pas que (le même) Mirza Ghulam Ahmad que leurs grands-parents avaient accepté par erreur comme serviteur d'Ahmad, est devenu « le prophète Ahmad » soi-même.

L’actuelle génération de Qadianis a été soumis à un lavage de cerveau vers croire que la croyace à « la prophétie » de Mirza Ghulam est un pré-requis en Islam. Cette croyance est essentielle pour eux de sorte que tous les musulmans non qadianis sont des « Kafirs ». Beaucoup plus, c’est un sacrilège pour un qadiani de prier derrière un Imam musulman ou de permettre le mariage intersecte. Qadian a pris la place de la Mecque (ils y vont pour le pèlerinage). Plusieurs lieux et sites (à Qadian) sont devenus des signes de Dieu pour eux, du même façon que le Qur’an-e-Majeed appellait quelques sites sacrées à la Mecque des signes de Dieu, c.a.d « Sha’air Allah ». La femme de leur prétendu prophète est donnée le même titre que la mère des croyant : « Ummul-Momineen », juste comme les musulmans appellent les femmes du Prophète Muhammad (S.A.W).

Leur second calife, Mirza Basheruddin Mahmud, fils de Mirza Ghulam A. Qadiani a déclaré que son statut spirituel est supérieur à celui de Hadhrat Omar ibn Khattab, le deuxième calife de l’Islam, alors qu’aujourd’hui, il est bien connu que ce renégat était un PERVERS ET UN DEBAUCHE de renom.

Récemment, le calife actuel des Qadianis, a lancé un défi de Mubahillah (duel de prière) aux musulmans. Moi aussi j'en ai reçu une copie par courrier recommandé, que j'ai accepté.

Dans ma réponse, j’ai consigné mes observations personnelles sur la corruption morale qui prévaut au sein de la société qadiane. Ma réponse, les détails sur les caractères de leur publication et les circonstances dans lesquelles j’ai dénoncé cette secte, ont été décrits dans un livret publié sous forme d’une lettre ouverte à l’Amir de Qadianis.
Le livret est disponible à cette adresse :
Maulana Sohail Hassan,
1010 Belmont Road, Tottenham
London N 17 680.

Wassalam Alaikum,
B.A. Masri
Juin,1990.


 
 
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